dimanche 7 décembre 2008

Les party de bureau menacés par la crise économique!

Party C’est le temps de Fêtes et qui dit temps des Fêtes dit presque automatiquement, chansons de Noël, cadeaux et….party de bureau.

Le fameux party de bureau!

 

Adoré par les uns, décrié par les autres, il ne fait jamais l’unanimité.

N’étant pas en reste, j’ai eu l’occasion, vendredi soir passé de participer à notre traditionnelle fête annuelle. Et comme à l’habitude, c’est bien souvent le boss qui est la victime toute désignée afin d’aller faire le pitre en avant. Que se soit pour danser, chanter, participer à des jeux ou autres, vous pouvez parier que se sont les gestionnaires qui sont le premiers invités à aller au front, suivi de près par les nouvelles recrues devant subir leur initiation.

Cette année, par contre, risque d’être fort différente. En effet, plusieurs organisations pensent à moins dépenser, modifier ou carrément annuler cette activité annuelle. Crise financière et économique oblige.

Selon Workopolis, il semblerait par contre, que les Québécois, eux, tiennent mordicus à leur party de bureau contrairement aux Canadiens qui, eux, comprennent que la situation actuelle commande certains ajustements. Tous les détails ainsi que plusieurs autres informations très intéressantes sur la question en suivant ce lien.

En outre, Dominique Froment du Journal Les Affaires se questionne sur l’impact de l’annulation du party annuel sur la motivation/mobilisation des employés.

Les avis sont très partagés à vrai dire, mais les spécialistes interrogés s’entendent sur l’importance de la communication et de la transparence.

Il importe tout d’abord que les employés soient bien au fait de la situation financière de l’entreprise. C’est un pré-requis essentiel, sinon, la décision d’annuler le party de Noël semblera sortir d’une boîte à surprise.

Les employés sont bien au fait des difficultés actuelles de l’entreprise, ils sont donc en mesure d’apprécier correctement la décision. Le party de Noël représente-t-il une dépense critique dans le budget total? Améliorons-nous substantiellement notre situation financière en économisant cette dépense? Serait-ce éthiquement correct que de se payer un party alors que l’entreprise peine à payer ses créanciers? Quel serait l’effet de l’annulation de cette activité sur la motivation et la mobilisation des troupes? Pouvons-nous substituer cette forme de reconnaissance par autre chose de moins coûteux? Se sont toutes des questions importantes afin de prendre une décision éclairée. Au final, c’est l’analyse des avantages et des inconvénients qui dictera la voie à suivre.

Par contre, peu importe la décision de l’entreprise la façon dont on communiquera cette décision sera déterminante sur la façon dont elle sera perçue. Évitez donc de simplement l’annoncer par courriel…de grâce.

Mais dites-moi, est-ce si dramatique d’annuler le party de Noël? Rock Bérard CRHA à Sherbrooke dit que :

« c’est inacceptable »

Wohooo…..il semble aimer ça lui les party de bureau!

À voir le nombre d’écrits, de chroniques, d’émissions de radio, de télévision présentant les affres de ces party je n’en suis pas si sûr. J’ai même lu quelque chose sur les excuses qu’il est possible d’utiliser afin de ne pas y aller!

Pour certains, les party de bureau sont un mal nécessaire, pour d’autres, seule la démission permettra de laver le peu de crédibilité restante après la fête et enfin, pour d’autres il s’agit de LA sortie de l’année.

Donc, avant de dire que d’annuler un tel événement c’est inacceptable….j’en connais plusieurs pour qui, se serait plutôt une délivrance.

Pourtant la très grande majorité des entreprises organisent de tels fêtes.

Afin de s’amuser un peu, je vous propose un petit sondage qui se retrouve dans la barre de défilement de droite. J’aimerais bien que vous puissiez y répondre. Ce n’est évidemment pas scientifique mais se sera assurément amusant. Il demeurera sur le blogue jusqu’au 15 janvier.

Bon party de Noël!!!

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